Mon lieutenant, après m'avoir fait son rapport sur les patrouilles du territoire et m'avoir signaler les problèmes du Clan, quitta ma tanière. Enfin seule. Je vais pouvoir...Penser. Réfléchir. Parce que je peux penser n'importe quoi, s'en m'en vouloir, puisque rien n'a d'importance à mes yeux. Les chatons qui sont nés ne sont que de pauvres chats qui vont souffrir de voir leur proche mourir, alors que moi, je vais pouvoir vivre sans souffrance. Je soupira, avant de me lever. J'avais besoin de prendre l'air, après tout les problèmes rencontrés. J'avance lentement, comme las de devoir toujours avancé pour faire ce que je veux. J'ai beaux être libre, le même problème se pose à tout le monde : on ne peut reculer. Même pour mieux sauté. Je bailla à m'en décrocher la mâchoire, lors que le Camp se dévoilait sous mes yeux. Actifs, vivant, fort et pourtant si fragile. Je me mis en marche d'une démarche souple, attirant tout les regards, avant d'atteindre la sortie du Camp. Je posa une patte sur mon territoire, puis une autre, profitant de cette instant de silence et de calme dans cette douce forêt qu'est la mienne. L'herbe et la mousse chatouiller mes pattes et mes coussinets, alors que j'avançais simplement, s'en même me préoccuper de chasser ou de trouver quelconque intrus. Je voulais atteindre un endroit où personne ne se risquerait d'aller.
Le Chemin du Tonnerre.
Voilà un itinéraire parfais.
Je connais le chemin par coeur, alors il me suffit simplement de suivre mon instinct. Je vois alors cette fine bande grise et l'odeur ignoble du Chemin Dangereux, mais je ne recule pas. J'entends un monstre arrivé. Je suis encore loin, et je sais qu'il n'ont jamais quitté le Chemin, alors je ne m'inquiète pas. Il passe, rendant cet endroit encore plus malodorant. Mais comme je l'ai dis, je m'en fou. Tant que je suis seul, sans ces guerriers qui ne peuvent s'empêcher d'avoir une quelconque chose à me dire.
Soudain, un bruit attire mon attention. De l'autre coté de la route.